Il faut n'avoir jamais tenu un pinceau en main pour croire que l'artiste sait par principe ce qu'il va peindre avant de peindre. C'est souvent une interaction subtile entre l'intention et la matière qui va causer l'apparition de ce qui n'existait pas auparavant, ni dans le monde, ni dans la tête de l'artiste.
À chaque instant, une foule de "propositions" émergent, des poussées élémentaires qui habitent le vide. Une série de sélections s'opèrent, de façon plus ou moins consciente, par lesquelles l'artiste retient certaines propositions et en ignore d'autres, exploite ce qu'il voit au moment où il le voit. C'est une cocréation entre son esprit, la matière et le temps....
Le grand artiste a l'esprit vide. Il va où son mouvement l'emporte.
" Pour savoir ce qu'il faut peindre, disait Picasso, il faut commencer à le peindre. Si surgit un homme, je peins un homme. Si surgit une femme, je peins une femme."
Relations d'incertitudes. E. Brune et E. Gunzig. Ed Labor (Belgique) p:217
Une femme libre est celle qui a la faculté de choisir sa vie... "Je ne puis ni vivre selon un idéal, ni servir de modèle à quelqu'un d'autre. Mais je puis très certainement vivre ma propre vie, et je le ferai quoi qu'il advienne. En agissant ainsi, je ne représente aucun principe, mais quelque chose de beaucoup plus merveilleux, quelque chose qui vit en moi, quelque chose qui est tout chaud de vie, plein d'allégresse et qui cherche à s'échapper." ( F. Giroud. Lou. Fayard 2002 p: 155 )
vendredi 25 février 2011
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