Vivante donc, Inexplicablement.
....assistant au spectacle d'un monde où tout se fanait autour d'elle, tous les liens qui l'unissaient aux autres se trouvant distendus et cédant successivement, la laissant flotter pour finir dans une sorte de néant immobile. Et je me demandais quel courage ou bien quel aveuglement il lui fallait alors, à elle, à moi, à tous les vivants, pour endurer jusqu'au bout, et malgré la rétribution du bonheur, la diversion du plaisir, l'épreuve vaine du temps.
Philippe Forest. Le siècle des nuages. Gallimard 2010. p: 546 et 552
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